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Le parcours d'activation des bénéficiaires du revenu d'intégration "lent mais fructueux"

Les bénéficiaires du revenu d'intégration admis au chômage après un parcours d'activation par l'intermédiaire du CPAS ont souvent besoin d'un accompagnement prolongé, mais celui-ci porte ses fruits, ressort-il d'une étude de l'Office national de l'emploi (Onem) publiée jeudi.

Les bénéficiaires du revenu d'intégration peuvent être activés par le biais de l'article 60§7 de la loi organique des CPAS du 8 juillet 1976. Concrètement, le bénéficiaire du revenu d'intégration est employé le nombre précis de jours de travail nécessaire pour lui ouvrir le droit à une allocation de chômage. Dans le meilleur des cas, cela peut déboucher sur un emploi durable, mais généralement, le contrat prend fin à la fin du parcours. Dans ce cas, il peut, sur la base des cotisations sociales versées, intégrer le système d'allocations de chômage. En tant que demandeur d'emploi indemnisé, il poursuit son parcours d'activation.

"Dans l'ensemble, on observe que ces personnes restent longtemps au chômage", note l'Onem dans un communiqué. "En moyenne, leur parcours au chômage dure 6 ans et 2 mois. Seul 1 chômeur sur 7 parvient à en sortir au cours de la première année, tandis que la moitié n'en est toujours pas sortie après 5 ans", précise le responsable du service d'études de l'Onem, Michiel Segaert.

Cependant, pendant leur période de chômage, ils ne restent pas inactifs: ils suivent des formations, participent à des programmes d'activation ou occupent des emplois temporaires. "Dans de nombreux cas, il y a donc une approche positive du marché du travail, même s'ils ne parviennent pas encore à se détacher complètement de l'allocation de chômage", explique Michiel Segaert." De plus, nous constatons également que lorsqu'ils retrouvent du travail, il s'agit d'emplois durables et stables". Leur parcours est donc long, mais au bout du compte, les anciens bénéficiaires du revenu d'intégration parviennent à décrocher de bons emplois.

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