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Le gouvernement de la coalition Vivaldi ne mènera finalement pas de vaste réforme fiscale, annonce le président de l'Open VLD, Egbert Lachaert, dans un entretien samedi accordé à Het Nieuwsblad.
Un premier petit pas pourrait toutefois être entrepris, comme, par exemple, la suppression de l'impôt de crise introduit sous le Premier ministre Dehaene. Mais M. Lachaert ne veut pas d'une large réforme qui viserait à alléger les charges sociales, tout en compensant par des suppressions d'autres avantages comme sur les chèques-repas ou les voitures sociétés.
Il mine ainsi le projet de réforme attendu du ministre des finances Vincent Van Peteghem (CD&V) et les ambitions fiscales de son propre gouvernement. "La grande réforme qui fait plaisir aux gens, et avec laquelle vous réduisez les impôts, sera pour plus tard", estime M. Lachaert qui repousse cette ambition vers un prochain gouvernement après les élections de 2024.
Le président des libéraux flamands a toutefois nuancé le propos samedi matin sur Twitter : "Enterrer la réforme fiscale, pas du tout '", a-t-il écrit sur le réseau social. "Si vous voulez une réforme fiscale en 2024, vous devez la démarrer MAINTENANT (écrit en majuscule, ndlr). Nous allons soutenir maintenant la première étape. Mais cela ne devrait pas être une opération blanche avec des conséquences fâcheuses." Le président du CD&V Sammy Mahdi a salué cette précision: "Le titre ne reflète pas du tout ce que tu dis. Frustrant", a-t-il répondu sur le réseau social.