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Trop de questions doivent encore recevoir des réponses avant qu'il soit possible de se prononcer sur la confiance en la ministre des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, estime le groupe PS de la Chambre.
"Nous considérons que la question de la confiance est prématurée. On ne peut pas la voter en l'état", a expliqué le député Malik Ben Achour à l'issue d'une réunion du groupe socialiste.
Les socialistes ne visent pas le sort du Premier ministre, Alexander De Croo, qui s'est également expliqué mercredi, mais celui de Mme Lahbib. Si l'absence de réponse semble irrémédiable sur certains éléments, sur d'autres, les réponses apportées sont insatisfaisantes alors que des éléments apparaissent encore, notamment la présence de deux agents iraniens venus faire des repérages sécuritaires à Bruxelles deux jours avant l'Urban Summit ou des réserves émises par l'Office des étrangers sur l'octroi de visas à la délégation iranienne emmenée par le maire de Téhéran.
"Loin de se conclure, la problématique se complexifie encore plus. La situation s'aggrave. Dans ce contexte, il est totalement prématuré de poser la question de confiance. Après cette première séquence en commission mercredi, une nouvelle séquence devra s'ouvrir, avec de nouvelles questions", a souligné M. Ben Achour.