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"On le savait depuis des années"

Le président de la N-VA Bart De Wever "garantira" qu'il ne montera pas dans un gouvernement flamand avec le Vlaams Belang si les présidents du CD&V et de l'Open VLD "s'engagent à ne pas participer à une majorité au fédéral avec une Flandre minoritaire", a-t-il déclaré vendredi soir dans l'émission De Afspraak. En ce qui concerne l'espionnage chinois, il juge le sujet grave, mais "pas nouveau".

Le patron des nationalistes flamands a notamment été interrogé sur le scandale d'espionnage chinois mettant en cause le membre du Vlaams Belang Frank Creyelman, payé par Pékin pour influencer la politique belge.

Dans la foulée des révélations, plusieurs démarches interpellantes de Filip Dewinter, leader du parti d'extrême-droite, sont également revenues à la surface. Outre des contacts avec un espion chinois pour l'acheminement de masques buccaux, il a rendu plusieurs visites au dictateur syrien Bachar al-Assad et aux néo-nazis grecs d'Aube Dorée, à chaque fois accompagné de Frank Creyelman.

Selon M. De Wever, ces actions étaient connues, ce qui ne l'incite pas à envisager une alliance avec le Belang après les élections de juin 2024. "Quel intérêt aurais-je à bouleverser un niveau de pouvoir qui tourne bien en me rapprochant d'un parti avec lequel je n'ai rien à voir?", a rétorqué le président de la N-VA.

Garantir qu'il n'ira pas avec le Vlaams Belang, Bart De Wever le fera "si messieurs Ongena et Mahdi (présidents respectifs de l'Open VLD et du CD&V, ndlr) assurent qu'ils n'iront pas dans une majorité fédérale où la Flandre serait minoritaire".

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