Accueil Actu Belgique Politique

Le secteur des titres-services mobilise plusieurs centaines de personnes à Bruxelles

Le secteur des titres-services s'est mobilisé vendredi matin, à Bruxelles, lors d'une manifestation réunissant quelque 400 personnes selon les chiffres de la police, et près de 800 selon les organisateurs. En front commun, les syndicats de la FGTB, de la CSC et de la CGSLB ont dénoncé le risque de voir disparaître la prime de fin d'année ainsi que la prime syndicale, et ont pointé un déséquilibre de la répartition des subsides du secteur entre actionnaires et employés, au détriment de ces derniers.

Témoignant d'un ras-le-bol général quant à des conditions de travail de plus en plus précaires pour les aides-ménagères, les manifestantes ont mené une action symbolique devant le siège de BNP Paribas à Bruxelles afin de "réclamer leur argent"- la banque étant l'un des plus gros actionnaires de l'entreprise belge de titres-services "Het Poetsbrureau". "Des plumes et du goudron pour les actionnaires", arborait ainsi des affiches sur le bâtiment, tandis qu'un nuage de plumes blanches venait envahir les vitres de la banque.

"Aujourd'hui, l'argent public ne sert plus aux travailleuses et travailleurs, mais bien aux actionnaires, qui ne voient que le profit sans considérer le bien-être des travailleuses", a souligné le secrétaire permanent de la centrale générale FGTB, Sébastian Dupanloup. Selon les syndicats, les actionnaires "se cachent derrière Federgon", l'une des fédérations des employeurs, pour imposer des économies aux dépens des travailleuses, et ce dans le but d'augmenter leurs propres dividendes.

La coupe, qui semblait déjà pleine pour les travailleuses du secteur, est venue déborder en décembre dernier, lorsque Federgon et DCO Vlaanderen ont dénoncé les conventions relatives à la prime de fin d'année et à la prime syndicale en décembre dernier - déclaration que les syndicats considèrent comme une "attaque d'une mesquinerie sans nom". "Supprimer ma prime, c'est un crime!", pointait ainsi la pancarte de deux manifestantes.

À lire aussi

Sélectionné pour vous

"Si elle marchait un peu plus vite…": Laurence a eu la frayeur de sa vie en rentrant de la crèche avec sa fille, un arbre s'est effondré à leurs pieds

Laurence et Maxime nous ont contactés via le bouton orange Alertez-nous. Le couple a vécu une expérience traumatisante. Un grand arbre s'est effondré à quelques mètres de la maman et de sa fille, alors que ces dernières rentraient de la crèche. Comment est-ce possible? À quel moment décide-t-on d'abattre un arbre qui pourrait être dangereux pour la population? Vos témoignages