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Le syndicat SLFP-Police conteste mardi dans un communiqué les propos tenus par le président de l'Open Vld Egbert Lachaert à la suite de l'annulation lundi d'une rencontre programmée avec des citoyens de Bilzen.
Le bourgmestre de la commune limbourgeoise, lui-même Open Vld, avait annulé à la toute dernière minute cet événement, au motif que les syndicats policiers ont annoncé vouloir profiter de l'événement pour mener une action.
"Aucun démocrate ne peut trouver cela normal", a fulminé le président des libéraux flamands. À ses yeux, la liberté de réunion est aussi importante que celle de manifester. Egbert Lachaert a ajouté envisager des démarches politiques et juridiques.
Le SLFP-Police conteste cette version. "Le président d'Open Vld, Egbert Lachaert, communique "stratégiquement" des contrevérités avec la volonté manifeste de faire passer les syndicats policiers comme étant "dangereux", estime le syndicat, parlant d'une "minable posture". "Il prétend que sa sécurité n'était plus garantie par l'action prévue par les syndicats policiers. Le but de notre action n'est jamais de mettre en danger la sécurité des personnes."
Et le syndicat d'ajouter qu'à ses yeux, "l'Open Vld ne veut pas de concertation". "Nous avons négocié très intensément (presqu'un an) à l'époque avec la ministre de l'Intérieur et du représentant officiel et mandaté du ministre de la Justice. Finalement, nous avons conclu un accord signé qui, sous l'impulsion du ministre Van Quickenborne (Open Vld), n'a pas été mis en œuvre. C'est indigne d'une démocratie et cela ne s'est jamais vu auparavant."
La validation vendredi dernier par le gouvernement de l'extinction progressive du système des NAPAP (Non activité préalable, système de fin de carrière permettant d'arrêter le travail quelques années avant la pension) au sein de la police, "contrairement à l'accord sectoriel signé, ne participe pas du tout à la solution", déplore le syndicat, qui assure être "prêt à négocier".