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Le taux de chômage a légèrement augmenté en février en Région bruxelloise pour s'établir à 15,3%, indique jeudi l'agence régionale Actiris. Une hausse qui s'explique principalement par l'impact de la guerre en Ukraine, de nombreux ressortissants de ce pays s'étant inscrits comme demandeurs d'emplois.
Le mois dernier, la capitale comptait 87.738 personnes à la recherche d'un emploi, soit 2.038 de plus (+2,4%) qu'en février 2022. Parmi elles, 1.567 sont des chercheurs et chercheuses d'emploi ukrainiens, alors que ceux-ci n'étaient que 99 il y a un an. Si elle ne les avait pas pris en compte, Actiris aurait enregistré une augmentation annuelle des chiffres du chômage moins marquée, de 570 unités ou +0,7%.
On dénombre en Région bruxelloise 51.245 chercheurs d'emploi demandeurs d'allocations, un nombre en recul de 4% sur base annuelle. Il y a également 6.285 jeunes en stage d'insertion professionnelle, soit 17,6% de plus qu'il y a un an, et 30.208 autres chercheurs d'emploi inscrits librement ou obligatoirement (+12%).
Chez les jeunes, le taux de chômage a atteint 24,6%. Le nombre de demandeurs d'emploi de moins de 25 ans a augmenté de 7,7% pour atteindre 9.486 unités.
Actiris a par ailleurs reçu 6.050 offres d'emploi le mois dernier, une diminution de 10,0% comparativement à février 2022. "La principale explication est liée au ralentissement de l'économie causé par la crise énergétique et inflationniste", interprète l'agence régionale de l'emploi.
Enfin, en variation mensuelle, Actiris constate une diminution (de 0,3% ou 254 unités) du nombre de chômeurs par rapport à janvier dernier.