Partager:
"Les éditeurs de presse sont convaincus qu'il est possible de réduire les coûts du service universel de distribution des journaux, mais ils contestent la méthode du gouvernement", ont réagi des derniers à une déclaration, lundi matin, du secrétaire d'Etat pour la Relance Thomas Dermine sur LN24. "Je trouve ça intéressant que certains éditeurs de presse […] se rendent compte ce qu'est une vision libérale qui cherche à appauvrir le service public, seulement maintenant qu'on touche à eux", y a-t-il déclaré.
Pour les éditeurs, "il faut que les opérateurs de distribution deviennent plus efficients. Si c'est bpost, il faut leur laisser le temps de s'adapter pour devenir concurrentiels; si c'est le distributeur privé le mieux disant de l'appel d'offres, il faut lui laisser le temps de mettre en place son organisation logistique."
"Les marges d'amélioration sont très importantes, par rapport aux coûts de 2023, les coûts devraient diminuer de moitié à court terme, et ils devraient pouvoir être diminués par trois à moyen terme. Le gouvernement doit s'atteler à un plan crédible permettant d'atteindre ces objectifs", ont-ils ajouté.
Pour rappel, le gouvernement a décidé de mettre fin à la concession de distribution de la presse, jusqu'ici assurée par bpost pour un montant de 125 millions d'euros.