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L'année 2022 s'est distinguée par une série d'indexations, qui a nécessité d'actualiser à chaque fois les montants des pensions, cotisations et autres allocations sociales. Cette situation "exceptionnelle" a mis en exergue quelques points d'achoppements, notamment que l'échange d'informations entre les différents organismes compétents n'était pas assez rapide, entrainant des erreurs de calcul dans les montants dus, ressort-il du rapport annuel du Service fédéral des Pensions (SFP) publié vendredi.
Avec six indexations sur une même année civile, l'année 2022 a été "exceptionnelle", selon l'ombudsman. "Si, à raison, il n'y a eu aucune plainte de retraités relative au fait que leur pension augmentait, le Médiateur pour les pensions a toutefois reçu un certain nombre de doléances concernant des erreurs dans le calcul des pensions. L'ombudsman invite dès lors à améliorer les processus entre les différents organismes chargés des paiements.
En 2022, le service de médiateur a reçu un total de 1.087 requêtes contre 1.183 l'année précédente, selon le rapport annuel. Ce même service a aussi traité 1.180 plaintes (contre 772 en 2021). Cinquante-cinq pour cent d'entre elles étaient recevables et dans la majorité des cas (87 pc), la solution s'est révélée favorable au retraité.
Dans le top trois des requêtes réceptionnées par le Service de médiation pour les pensions figurent les plaintes concernant des données contestées de carrière enregistrées sur mypension. Ces données permettent notamment de déterminer la date de départ à la pension la plus proche possible ainsi que de calculer une estimation du futur montant de la pension.
Le Médiateur pour les pensions recommande dès lors à chacun de vérifier sa carrière dans mypension, et cela au moins à partir de 57 ans, et de contacter le service de pensions compétent si des données se révèlent incomplètes ou incorrectes (service militaire, périodes de travail ou d'absence, etc …)