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L'Open Vld se montre réticent à approuver l'accord interprofessionnel 2023-2025 conclu en mars par les partenaires sociaux, a-t-on confirmé jeudi à la suite d'informations parues dans "De Standaard" et "L'Echo".
Les libéraux flamands jugent le coût trop élevé au regard des objectifs budgétaires du gouvernement et veulent reporter le point au conclave budgétaire d'octobre. Une proposition qui n'est pas "honnête", juge-t-on dans les rangs socialistes.
Selon "De Standaard", l'un des points qui heurtent l'Open Vld est le coût de la mesure sur les heures supplémentaires, un thème pourtant cher aux libéraux: 174 millions d'euros.
De source libérale, on confirme les réserves exprimées. L'Open Vld part du principe que l'accord social doit être exécuté mais, au vu des coûts qu'il représente, il souhaite porter la discussion au mois d'octobre, quand le gouvernement parlera à nouveau du budget. "Le coût est trop élevé. On vient de conclure un contrôle budgétaire. Quand on vient trois semaines plus tard avec de nouvelles propositions, nous posons en effet des questions", a-t-on ajouté. "Nous savons que, pour l'Europe, nous devons alléger le déficit budgétaire. C'est pour cela que nous sommes prudents".
Du côté du PS, on s'étonnait de l'attitude des libéraux flamands. Le coût de l'accord social est très limité par rapport aux précédents, faisait-on remarquer. Qui plus est, durant les dernières négociations budgétaires, le Premier ministre, Alexander De Croo (Open Vld), a refusé de parler de l'accord social alors qu'il était en passe d'être approuvé.
Sur le fond, les socialistes rappellent que la plupart des mesures prennent effet à la fin mai. L'accord prévoyait que tous les éléments de l'accord soient exécutés le plus vite possible. "Tous les vices-Premiers ministres et le Premier ministre sont au courant de cela", ajoutait-on.
Le dossier reviendra vendredi en comité ministériel restreint.