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Pagaille sur le rail à cause de travaux: la SNCB n'a pas sollicité la maison-mère des TEC

La SNCB n'a pas sollicité l'OTW, l'opérateur de transport de Wallonie, lors des travaux qui ont semé la pagaille sur le rail durant la première quinzaine d'avril, a assuré le ministre wallon des Transports, Philippe Henry, lundi, en commission du parlement wallon.

Normalement, une convention existe entre la SNCB et l'OTW afin de rediriger, en cas de besoin, les passagers du train vers la maison-mère des TEC. "Une demande doit être formulée par la SNCB puis analysée et acceptée par l'OTW. Cette démarche n'a pas été entamée parce que la SNCB considérait que le nombre de bus de remplacement - appartenant à des opérateurs privés, ndlr - était suffisant pour palier l'absence de trains" entre le Brabant wallon et Bruxelles, a expliqué le ministre.

Il était interrogé par le député MR Olivier Maroy sur la situation "intolérable et navrante" vécue par les navetteurs brabançons durant les deux premières semaines d'avril.

"C'est un concours de circonstances: les travaux du RER qui avancent enfin, la réforme des rythmes scolaires qui a fait que les francophones n'étaient pas en congé, la défaillance d'un transporteur privé impacté par la pénurie de chauffeurs, etc. Ces éléments ne dépendent pas de mes compétences, mais je constate les difficultés et il faudra essayer que ça ne se reproduise pas", a admis Philippe Henry.

La compagnie ferroviaire avait prévu de longue date des travaux de grande envergure sur son réseau, et en particulier sur les lignes entre le Brabant wallon et la capitale. La circulation des trains a ainsi été interrompue entre Nivelles et Bruxelles-Midi puis entre Ottignies et la capitale durant la première quinzaine d'avril. Des interruptions qui ont considérablement allongé la durée de trajet des navetteurs, suscitant de nombreuses critiques.

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