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Le dirigeant d'extrême droite néerlandais Geert Wilders a déclaré mercredi avoir fait appel à un nouveau négociateur pour superviser les discussions sur la formation d'un nouveau gouvernement, dans l'impasse près de trois mois après les élections.
Depuis sa victoire électorale surprise en novembre, qui a provoqué une onde de choc dans toute l'Europe, M. Wilders tente de rallier à sa cause d'autres partis, avec un manifeste climatosceptique, islamophobe et anti-européen.
Il espère pouvoir former une coalition à quatre avec le parti libéral VVD, le parti agricole BBB et le parti centriste Nouveau contrat social (NSC) dirigé par Pieter Omtzigt, champion de la lutte contre la corruption.
Mais les efforts visant à former une coalition avec ces partis ont échoué la semaine dernière lorsqu'une des formations s'est retirée des discussions en mettant en avant la situation des finances publiques.
"Les Pays-Bas ont besoin de toute urgence d'un nouveau gouvernement. Notre pays a des problèmes majeurs et a besoin d'être gouverné", a déclaré M. Wilders aux députés lors d'un débat sur l'impasse des négociations.
Le dernier responsable des négociations, Ronald Plasterk, a jeté l'éponge la semaine dernière, en affirmant que les divergences entre les partis étaient trop grandes.
Le dirigeant d'extrême droite a annoncé aux députés qu'il avait demandé à Kim Putters, un ancien sénateur travailliste à la tête l'un des comités consultatifs les plus importants du gouvernement, de diriger les négociations.
M. Wilders, dont le PVV a remporté 37 sièges aux élections législatives de novembre dernier, a entamé de nouvelles discussions avec les autres partis, mais sans le NSC et ses 20 sièges sur les 150 du Parlement, il n'a aucune chance de former un gouvernement majoritaire.
