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Quelque 3.000 demandes ont déjà été introduites en Flandre pour la prime à l'achat d'un véhicule électrique. Cela représente environ 15 millions d'euros sur les 20 qui ont été initialement prévus par le gouvernement pour inciter les citoyens à se diriger vers des véhicules sans moteur thermique.
La ministre de la Mobilité Lydia Peeters (Open VLD) a donné ces premiers chiffres au parlement flamand jeudi, interrogée par une élue Vooruit. Le portail internet permettant de demander la prime a été ouvert le 12 février. Les dossiers ont afflué: il y a déjà eu 2.600 demandes pour des voitures neuves et 440 pour des véhicules d'occasion. Cent demandes concernent des voitures partagées.
Si les 20 millions d'euros prévus initialement par le gouvernement flamand pour la mesure ne suffisent pas, 6 millions pourront y être ajoutés à partir de budgets dédiés au climat. "Et si cela ne suffit pas encore, on adaptera", a assuré la ministre flamande. "Nous serons une autorité fiable pour tous ceux qui commandent une voiture, jusqu'à décembre 2024", promet-elle.
Après des critiques du Conseil d'État sur le projet flamand, il avait finalement été décidé de limiter la mesure à l'année 2024, avec de possibles rallonges pour couvrir tous les acheteurs de véhicules électriques entrant dans les critères.
Dans l'opposition, on doute cependant que la fourchette élargie soit suffisante. "Je doute fortement que vous y arriviez avec 26 millions", a lancé la socialiste Els Robeyns. La part limitée de primes demandées pour des voitures d'occasion a également nourri les critiques des écologistes. "Vous dites que les primes doivent surtout encourager les véhicules d'occasion, mais on voit maintenant qu'à peine 10% du budget de la prime va vers ça", a regretté Stijn Bex (Groen). Ce dernier a appelé à arrêter l'octroi des primes, sauf pour les voitures partagées.
