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Touring soutient les plans du gouvernement flamand concernant le réaménagement du Ring de Bruxelles, y compris son élargissement à certains endroits, a annoncé vendredi l'organisme de mobilité.
Selon Touring, ces adaptations sont nécessaires pour empêcher le trafic de transit d'envahir les quartiers environnants. En outre, les plans prévoient une expansion de l'infrastructure destinée aux modes de déplacements alternatifs, comme la construction de vastes pistes cyclables et l'augmentation des transports publics. "Ces deux investissements sont tout aussi importants l'un que l'autre. Nous ne sommes pas convaincus que cela attirera plus de trafic. La réduction croissante de la capacité du trafic motorisé entraîne des embouteillages et des pertes de temps sur les routes avoisinantes", explique Touring, faisant référence à l'avenue Charles Quint à Ganshoren, où la suppression d'une voie en direction de Bruxelles provoque désormais des embouteillages massifs.
Certaines critiques se sont élevées contre le fait que les plans flamands sont en contradiction avec la stratégie bruxelloise de réduction de l'utilisation de la voiture. Touring objecte que le gouvernement bruxellois n'implique pas non plus la Flandre dans des projets qui ont un impact majeur sur les automobilistes, tels que la conversion des autoroutes E40 et A12 et du tronçon Hermann Debroux en boulevards urbains. "Le Ring Nord se trouve en Flandre et relève donc de la compétence flamande. La concertation entre les régions est plus que jamais nécessaire, surtout lorsqu'il s'agit de mobilité, mais elle doit se faire dans les deux sens."
Le Voka Brabant flamand avait déjà exprimé son soutien au réaménagement du ring de Bruxelles. Plusieurs organisations de défense de l'environnement et de la mobilité s'y sont en revanche opposées.