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La ministre de la Mobilité bruxelloise, Elke Van den Brandt, a affirmé jeudi maintenir son opposition constructive au projet d'élargissement du Ring de Bruxelles.
Le gouvernement bruxellois a examiné le même jour la projet flamand de plan régional d'affectation des sols (GRUP) rédigé dans le cadre du réaménagement du Ring Nord (R0) autour de Bruxelles. L'enquête publique sur ce projet d'élargissement de 3 à 4 bandes sur les 12 kms qui séparent Asse de Machelen se termine vendredi, le 30 juin.
La ministre Van den Brandt (Groen) a dit observer que ce GRUP permettait une série de projets auxquels la Région-capitale est favorable, tels que de nouvelles lignes de trams, des liaisons écologiques et des passages pour piétons et cyclistes.
"Dans le même temps, certaines des affectations modifiées dans ce projet de GRUP permettent une série d'options de projet au sujet desquelles la Région de Bruxelles-Capitale a précédemment exprimé de sérieuses inquiétudes, notamment sur l'élargissement du Ring de 3 à 4 bandes sur une longueur de pas moins de 12 kilomètres favorisé par la Flandre", a-t-elle souligné.
Saluant par conséquent les efforts sur la base desquels Bruxelles envisage une coopération constructive, comme de nouveaux trams et de nouvelles infrastructures cyclables et un certain nombre d'interventions dans le domaine de la sécurité routière, la ministre bruxelloise a néanmoins maintenu son opposition constructive à l'élargissement.
"Chaque bande de circulation supplémentaire signifie, à moyen terme, encore plus d'embouteillages vers et à Bruxelles. Sans garantie que ce ne sera pas le cas ici, nous continuons à défendre le non-élargissement du Ring", a-t-elle insisté.
A ses yeux, un élargissement est aussi contraire aux engagements climatiques des deux Régions. Il aurait également un impact très négatif sur la qualité de l'air, de vie et la santé de Bruxellois(e)s.