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La régionale bruxelloise de Vooruit propose un Pacte pour Bruxelles visant à réformer les institutions actives sur le territoire de la capitale. Au-delà de leur plaidoyer inchangé pour la fusion des communes, CPAS et zones de police, assortie de la création de districts de 50.000 habitants, les socialistes flamands prônent la régionalisation des commissions communautaires. Ils souhaitent le maintien de l'enseignement et de l'accueil de la petite enfance néerlandophones dans le giron de la Communauté flamande.
Selon leurs chefs de file qui ont présenté ce modèle à la presse lundi, cette opération de rationalisation pourrait rapporter 1,5 milliard d'euros qui peuvent être réinvestis dans les gens et non dans les structures.
L'ensemble serait assorti de garanties inconditionnelles sur les services en néerlandais. Une réforme interne des institutions bruxelloises est "une condition sine qua non pour un refinancement de Bruxelles", ont souligné la secrétaire d'Etat bruxelloise, Ans Persoons, le chef du groupe Vooruit Pascal Smet et la députée flamande Annelore Goeman .
Pour ceux-ci, le rapport de l'audit réalisé par l'Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE) et commandité par Pascal Smet, confirme que "l'organisation administrative actuelle nuit à la croissance économique, au développement urbain, à la transparence et à l'efficacité de l'administration, ainsi qu'à la solidité financière de notre Région".
Dans leur vision, le conseil/parlement de la capitale comptera 69 membres élus tous les cinq ans sur des listes bilingues. Le gouvernement de la ville-région sera composé de 8 ministres, dont 1 ministre-président/bourgmestre. Au sein du conseil, un minimum de 11 sièges seront attribués au groupe linguistique le moins représenté.
La ville-région exercera toutes les compétences qui ne sont pas attribuées aux districts. Pour garantir la proximité avec le citoyen, un certain nombre de compétences communales axées sur le quartier seront explicitement attribuées à ceux-ci.