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C’est devenu l’activité du dimanche : faire ses courses pour la semaine. « Vu que je travaille toute la semaine, parfois très tard, je suis obligée de faire les courses le dimanche parce que le samedi on a d’autres activités », raconte une cliente. « Je prends mon temps vraiment bien le dimanche et je fais les cours à l’aise », témoigne une autre.
Et certains consommateurs n’hésitent pas à délaisser leurs enseignes habituelles. « Plutôt chez un hard discounter qui est près de chez moi mais n’est pas ouvert le dimanche donc j’essaie un peu d’équilibrer, je connais un petit peu les produits », confie une cliente.
Pour ce magasin franchisé, le dimanche figure parmi les journées les plus stratégiques. Le panier moyen y est de 50 euros. Pour les magasins intégrés de la même chaîne, le groupe estime que le dimanche est devenu l’équivalent du samedi.
« Avec l’ouverture de tous les magasins de Delhaize le dimanche, on voit une troisième tendance, analyse Gino van Ossel, spécialiste de la grande distribution. Ce sont les consommateurs qui vont faire leurs courses, pas seulement le dépannage, pas seulement l’ultra frais, mais vraiment leurs courses ». En moyenne, 7 à 10 % des achats se font désormais le dimanche. 40 % d’entre eux se font le matin de 10 h à midi.
Mais quel est le profil de l’acheteur du dimanche ? « Ce qui est nouveau, c’est que ce sont les ménages avec des enfants qui ont découvert que c’est pratique de faire leurs courses le dimanche, poursuit Gino van Ossel. Le samedi est très chargé et maintenant ils peuvent se rendre dans un magasin aussi grand que d’habitude, au même prix, le dimanche ».
Résultat, Carrefour envisage d’ouvrir ses supermarchés à la mi-janvier. Du côté Colruyt, seuls les magasins de proximité Okay ouvriront dès janvier. La question n’est pas à l’ordre du jour pour Lidl ou encore Aldi.
















