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Neuf pays, dont la Belgique, les Etats-Unis, le Japon et le Royaume-Uni, ont rejoint mardi une alliance internationale destinée à encourager le développement de l'éolien en mer.
L'Alliance mondiale pour l'éolien en mer (GOWA) a été établie par l'Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), le Danemark et l'association regroupant les professionnels du secteur dans le monde. A l'occasion de la COP27 sur le climat en Egypte, neuf pays ont rejoint cette jeune alliance, a annoncé GOWA: Allemagne, Belgique, Colombie, Etats-Unis, Irlande, Japon, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni.
Ils ambitionnent de "lever les barrières" au développement de cette énergie, qui peut être développée "à grande échelle, en peu de temps et à un prix compétitif".
L'IRENA et l'Agence internationale de l'énergie (AIE) estiment que les capacités éoliennes en mer devront dépasser 2.000 GW en 2050, contre seulement un peu plus de 60 GW aujourd'hui, pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°c et atteindre la neutralité carbone. L'alliance ambitionne de contribuer à cet objectif avec une capacité totale installée d'au moins 380 GW d'ici 2030. "Nous voyons une opportunité pour tirer parti de notre savoir-faire et de compétences en mer pour aider d'autres pays à bâtir ou développer leurs propres capacités éoliennes en mer", a souligné dans un communiqué l'ambassadrice pour le climat allemande, Jennifer Morgan.
La ministre belge de l'Energie, Tinne Van der Straeten, a loué le fort développement de cette énergie en Mer du Nord, qui "va se transformer en vaste centrale électrique durable". "Avec cette accélération verte nous pouvons remplacer le gaz et le pétrole plus vite", a-t-elle promis.