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La tranquillité d'esprit, sur le marché de l'énergie, a un coût minimum de 200 euros par an, selon les chiffres du régulateur fédéral de l'énergie (Creg) publiés vendredi.
Depuis quelques mois, les fournisseurs d'énergie proposent à nouveau des contrats fixes de fourniture d'électricité et de gaz, après les avoir arrêtés l'année dernière. La forte volatibilité des marchés de l'énergie, engendrée par la guerre en Ukraine, rendait les contrats à prix fixe imprévisibles et peu rentables à l'époque.
Maintenant que la flambée des prix de l'énergie semble derrière nous, les fournisseurs proposent à nouveau des contrats fixes, bien que ceux-ci soient légèrement plus chers que les offres variables. En effet, la garantie de prix a un coût, qualifié de "prime de risque" par la Creg.
Le régulateur fédéral a calculé la différence entre les contrats variables et fixes. Pour le mois de mai, la différence (pour la composante énergie uniquement) entre le contrat de gaz fixe le moins cher et le contrat de gaz variable le moins cher en Flandre s'élève à 259 euros par an. Pour l'électricité, la différence se chiffre à 208 euros par an. "Il revient au consommateur d'évaluer s'il est prêt à payer la prime de risque pour éviter que sa facture n'augmente avec la hausse saisonnière des prix du marché à partir de la seconde moitié de l'année 2023", indique la Creg.
Autre constatation relevée par cette dernière: ceux qui optent pour le contrat fixe le moins cher pour le gaz et l'électricité paient moins cher que ceux qui choisissent le contrat variable le plus cher.
Le régulateur se réjouit de l'existence d'une offre fixe étendue. Cependant, les prix du gaz et de l'électricité demeurent encore relativement élevés par rapport à ceux qui prévalaient avant la crise énergétique.