Accueil Actu Belgique Société

"Plus d'épargne, c'est compliqué pour survivre": comme beaucoup d'étudiants, Robin doit travailler pour s'en sortir

Michael maintenait Julliard a oui ont rencontré des étudiants qui sont obligés de travailler pour payer leurs courses alimentaires ou encore leur logement certains cumulent même deux jobs reportage

Debout à 6h tous les jours, Pauline travaille en tant que serveuse à Louvain-la-Neuve. Depuis plusieurs mois, ce job étudiant est devenu essentiel. "Mes charges, mon loyer et mes courses vont me coûter plus cher. Donc si on veut garder le rythme, il faut bosser", confie-t-elle. 

Cette étudiante en sciences politiques enchaîne ainsi qu'à 60h de travail par semaine. "Je connais quelques amis qui n'assistent pas aux cours pour faire leur job étudiant. Mais du coup, on s'arrange et on s'échange les notes", rapporte la jeune femme. De son côté, Pauline vient même d'accepter un deuxième job en soirée. "Comparé à l'anné passée, on a vu une grosse augmentation de demande de travail. Et plus de calculs de la part des gens. D'habitude, ils prennent un café et une patisserie. Maintenant, ils calculent pour essayer de ne pas dépasser un certain budget", explique Luc Dellisanti, gérant de café. 

Je suis obligée de travailler

D'après une étude des étudiants francophones, un étudiant sur quatre doit travailler pour payer ses études. C'est le cas de Lina qui travaille dans un supermarché. Lorsque nous la rencontrons, elle devrait être en cours. "Sans ce job, je ne saurai pas payer mon kot, ma nourriture. Je suis obligée de travailler", témoigne-t-elle. 

Pour de nombreux étudiants, la hausse des prix a un réel impact sur leur quotidien. Robin, 21 ans, ne parvient plus à gérer ses dépenses. "Je sais que pour septembre et octobre, j'ai dépensé de ma poche 1.650€. J'ai du y mettre tout mon salaire et sur mon compte épargne. Là je n'ai plus d'épargne. C'est de plus en plus compliqué pour survivre", indique-t-il. À Louvain-la-Neuve, Robin est loin d' être un cas isolé. La plupart des étudiants comptent sur leurs parents pour les aider.

À lire aussi

Sélectionné pour vous