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Les fermetures de pubs en Angleterre et au Pays-de Galles se sont envolées de 47% sur un an au premier trimestre, les emblématiques établissements britanniques subissant de plein fouet l'inflation, selon une étude publiée mardi.
"Les pubs subissent la flambée des coûts de l'énergie, la hausse des prix des denrées alimentaires et l'affaiblissement de la demande des consommateurs", et leurs propriétaires "sont contraints d'augmenter les prix (...) et de réduire les coûts", selon l'entreprise de conseil en immobilier Altus Group.
Les Britanniques sont frappés par une sévère crise du coût de la vie, dans un pays où l'inflation est supérieure à 10% depuis des mois.
En tout, 153 pubs ont fermé dans le pays au premier trimestre contre 104 pour la même période en 2022, selon Altus Group.
Les établissements "disparus" ont soit été démolis, soit convertis en habitations, bureaux ou même en crèches, précise le communiqué d'Altus.
Le nombre de pubs diminue lentement à travers le pays depuis plusieurs décennies, mais la pandémie puis la crise énergétique ont mis une pression supplémentaire sur ces établissements.
"Les factures énergétiques déciment notre secteur avec des coûts exorbitants qui anéantissent les bénéfices et causent des fermetures de pubs à un rythme plus rapide que pendant la pandémie" de Covid-19, a alerté mardi dans un communiqué Emma McClarkin, directrice générale de la fédération du secteur, la British Beer and Pub Association (BBPA).
"Cela fait des mois que nous sonnons l'alarme sur le fait que les coûts de l'énergie constituent une menace existentielle pour les pubs à travers le pays et ces chiffres en sont la preuve", a-t-elle ajouté.
Alors que les factures continuent de progresser, les consommateurs "continueront de prendre des mesures pour réduire leurs dépenses là où ils le peuvent", estime Paul Martin, de KPMG, dans un communiqué.