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Christophe Castaner a affirmé lundi que la France "ne baissera(it) pas les bras" sur la Politique agricole commune (PAC), alors que la réforme annoncée vendredi par la Commission européenne devrait mener à une baisse des fonds européens en la matière.
"Nous ne baisserons pas les bras: nous avons besoin de cette PAC, non pas pour que ce soit un complément de rémunération, mais parce que notre agriculture française a besoin de se transformer en profondeur", a déclaré le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement sur Public Sénat.
Assurant que la France n'était "pas tout à fait isolée" dans la contestation de la réforme --qui doit aboutir à une baisse de 5% du budget de la PAC entre 2021 et 2027, par rapport au cadre financier actuel--, M. Castaner a tenté de rassurer.
"Au début de la discussion, Bruxelles commence toujours par dire: +La PAC ça ne va pas, on la baisse+, puis il y a des tensions, des discussions, et c'est le rôle du ministre de l'Agriculture" que d'obtenir des arbitrages plus favorables à la France, a estimé M. Castaner, par ailleurs délégué général de La République en marche.
"Le réchauffement climatique implique des investissement massifs. Nous avons besoin d'une PAC forte pour aider notre agriculture", a-t-il encore plaidé.
La France, qui est l'un des principaux bénéficiaires de la PAC, a appelé mercredi avec l'Espagne, la Finlande, la Grèce, l'Irlande et le Portugal, à une hausse du budget de la PAC.