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Ce Belge qui vit à Washington depuis 30 ans témoigne de l'onde de choc de ces dernières heures: "J'ai senti le pays en danger"

Washington, la capitale des États-Unis, est l'une des plus grandes démocraties du monde. La ville s'est réveillée sidérée par les événements mais un Belge qui vit là-bas depuis plus de 30 ans a confié, dans le RTL INFO 13h, qu'il s' attendait à ce que les choses dérapent.

"Tout à coup, on se rend compte que ça pourrait dégénérer, et je crois que c'est là le sentiment le plus difficile à vivre". Comme les autres habitants, c'est à la télévision que Didier Heiremans a suivi les événements, par sécurité et sur demande des autorités. 

"Curieusement, j'ai senti le pays en danger, plus que je n'ai sorti la ville en danger. Au point de vue de l'institution politique, c'était très incertain ce qui se passait. Au point de vue de la sécurité immédiate à Washington, non, il n'y avait pas à craindre. On n'a pas vu des gens ici devant chez nous avec des armes etc. C'était assez limité", témoigne le Belge expatrié à Washington. 

Depuis son quartier proche du Congrès, Didier s'attendait à ces troubles, redoutant surtout l'escalade.

"Ce que j'ai craint, c'est que de voir ce qui se passait à Washington sur les écrans de télévision dans d'autres villes au travers des États-Unis ne mène à une insurrection plus généralisée. Apparemment, ça n'a pas été le cas mais c'était quand même ma crainte essentielle. C'est que ce soit le début d'un mouvement qui deviennent finalement incontrôlable", ajoute-t-il. 

L'apaisement après la colère : voilà les espoirs pour aujourd'hui. 

"Si cet événement était un événement calculé d'un point de vue politique, je crois qu'il a échoué. Je crois que la réaction de la plupart des gens, y compris au Sénat et au Congrès de la nuit dernière, était que c'était un pas trop loin. Donc espérons que l'Amérique se réveille et qu'elle se réveille un peu plus un peu plus heureuse, un peu plus calme", conclut-il. 

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