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Coronavirus en Belgique: "sans un sou du jour au lendemain", le secteur de la culture a la tête sous l’eau

"La culture est également sévèrement touchée par cette crise", a souligné la Première ministre Sophie Wilmès lors de sa conférence de presse ce mercredi 13 mai. Suite à une réunion interministérielle, un rapport doit être déposé vendredi au GEES, le groupe d'experts pour le déconfinement, a-t-elle indiqué. De par la nature de ce secteur, axé sur le partage, son déconfinement est "plus complexe à appréhender", a-t-elle expliqué. Ce que n'a pas contredit notre invité Pierre Alain Breeveld, responsable de "Step in live", une société spécialisée dans l’événementiel. Il était en duplex pour le RTLINFO 13H. 

Vous vous sentez abandonné ?

Pas du tout. Il faut prendre le temps de la réflexion et comprendre le métier et le secteur au sens large de la culture (…) C’est un milieu extrêmement complexe à comprendre. Avant de pouvoir commencer à déconfiner, il faut comprendre quels sont les enjeux, quels sont les acteurs, qui est concerné, comment et pourquoi… Il y a un vrai travail de fond qui doit être fait pour comprendre comment travailler dans le futur.

Ces professions de l’ombre se trouvent dans une situation financière compliquée ?

Aujourd’hui de nombreux acteurs se retrouvent sans un sous. Ils n’ont aucun statut. Du jour au lendemain, le 10 mars, ils ont perdu tout revenu. Ils se sont retrouvés à zéro (…) Les indépendants ont reçu un droit passerelle qui était bien pour vivre pendant quelque semaines, mais sur le long terme ce n’est pas possible. Et puis il y a plein de travailleurs qui n’ont rien du tout. 

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