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Le bourgmestre actuel de Mons, le socialiste Elio Di Rupo, président de son parti et député fédéral, a décidé il y a quelques mois de laisser la place de tête de liste à Nicolas Martin. L'homme est échevin socialiste à Mons depuis 2006 et député wallon depuis 2014.
Elio Di Rupo affirme vouloir laisser place à une nouvelle génération. En mars dernier, il a affirmé ne pas revendiquer l'écharpe mayorale. Plus récemment, il a simplement énoncé la loi: le candidat qui a récolté le plus de voix de préférence dans le parti le plus important de la majorité, c'est le bourgmestre.
Face à ces propos, une question subsiste: si Elio Di Rupo remplit les deux conditions indiquées par la loi pour être bourgmestre, le sera-t-il effectivement? Voici sa réponse: "Ecoutez, soyons très clairs. Moi, je suis comme toutes les candidates et tous les candidats. Je demande aux citoyens de me faire confiance. Il y a un chef de file, il est candidat bourgmestre, et je pousse la liste. Mon objectif est qu'il y ait un maximum de candidates et de candidats qui soient élus".
Notre journaliste Pascal Vrebos relance sa question, "mais si vous remplissez les deux conditions, vous serez bourgmestre? Vous n'allez pas dire non?". La réponse d'Elio Di Rupo: "Je ne pense pas que ce sera le cas de figure. Si c'était le cas de figure, vous me posez la question dimanche soir, et je vous promets de vous répondre".
L'interview complète d'Elio Di Rupo à une semaine des élections communales: