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C'est Bernard De Vos, le délégué général aux Droits de l'enfant, qui a appelé la police pour attirer l'attention sur l'existence de cet appel à des directions d'écoles et faire valoir les risques de stigmatisation.Récemment, des enfants âgés d'une dizaine d'années qui avaient éprouvé la guerre en Syrie se sont montrés violents envers d'autres enfants. L'affaire a été traitée par le parquet de Bruxelles, qui s'est étonné auprès de la zone de police de Bruxelles-Nord de l'absence de mesures préventives prises à leur égard.
Dans l'intention d'oeuvrer au déploiement d'une approche de prévention, la fonctionnaire de police du service Jeunesse en cause a en conséquence envoyé ce courrier aux écoles de son secteur, la zone de police en comportant cinq différents."Ce courrier a été rédigé de manière maladroite et les écoles ont eu l'impression qu'il s'agissait d'une demande de fichage et de dénonciation des enfants difficiles, mais ce n'était pas l'intention", explique le bourgmestre Bernard Clerfayt.
"Dès que le commissaire en chef a été informé de cette maladresse, il a recadré cette fonctionnaire. Mais cela partait d'une bonne intention. Il y a une attitude proactive de notre zone de police, qui cherche à prévenir les problèmes plutôt que d'attendre de s'y confronter."Le message envoyé aux écoles a été rectifié. Le service Jeunesse concerné a souligné qu'il était à la disposition des écoles pour les aider si elles rencontraient des difficultés particulières.