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"On a réglé point par point ce qui n'a pas été", a souligné la pivot de l'équipe de France et patronne de la défense, Béatrice Edwige après la qualification des Bleues pour la finale de l'Euro-2020 à Herning (Danemark), vendredi soir.
Q: Quel est le sentiment qui prédomine ce soir, après cette démonstration contre la Croatie?
R: "C'est tellement bien de voir Olivier (Krumbholz, le sélectionneur) comme ça. Olivier, c'est comme le père des vingt filles de cette équipe. (+Ou le grand-père+, glisse malicieusement Estelle Nze Minko présente avec Edwige et Krumbholz, NDLR). Ou le grand-père, je ne sais pas. On aime vraiment lorsqu'il est comme ça. Pour être honnête, on pensait commencer avec une défense alignée en 0-6, mais Olivier nous a dit +Non, on débute avec une défense avancée en 1-5+. Et on a ouvert grand nos yeux, en nous demandant ce qui se passait. Mais je pense que c'était une bonne solution, parce qu'elles n'y étaient pas préparées."
Q: On vous sent monter en puissance depuis le début de ce tournoi, et surtout être extrêmement relâchées.
R: "On a eu un premier match vraiment difficile, et on nous a demandé d'être plus souriantes, plus relâchées, plus détendues. C'est ce que l'on a fait dès notre deuxième match. On est petit à petit montées en puissance, on n'a pas voulu brûler les étapes, on a réglé point par point ce qui n'a pas été. Et on a gardé cette ligne de conduite sur tous les matches qui ont suivi. Dès que l'on voyait qu'il y avait un point qui n'allait pas, on a essayé de le régler. Oui, on a été souriantes et joyeuses, tout en étant sérieuses dans le travail. C'est ce qui a toujours fait notre force: on peut passer du rire et très vite au sérieux. Il n'y en a pas beaucoup qui peuvent le faire."
Q: Avez-vous fêté cette qualification, ou êtes-vous déjà dans la préparation de la finale?
Q: "On a fêté sur le terrain, mais je crois qu'à la sortie du banc on commençait déjà à dire à tout le monde +On n'oublie pas, récup', bains froids, massages, etc.+ Certaines doivent continuer leur protocole de récupération, et on va rentrer à l'hôtel. C'est aussi important que l'on accepte que l'on soit en finale, que l'on profite de ce moment-là. Mais à partir de 23h00, on se sera mises en mode finale et travail. On sait que les 24 heures de samedi vont être primordiales. On sait que l'on va devoir beaucoup travailler. On ne connaît pas encore le planning, mais il va y avoir un gros travail de vidéo."
Propos recueillis en conférence de presse.