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Une cinquantaine d'habitants ont été temporairement misà l'abri et un périmètre de sécurité a été établi après une fuite de gaz lundi soir à Paris dans le quartier où une spectaculaire explosion avait fait quatre morts et 66 blessés en janvier, ont indiqué les pompiers et GRDF.
Un peu après minuit, la trentaine de pompiers et les agents de Gaz réseau distribution France (GRDF) dépêchés dans l'après-midi dans le quartier Trévise (IXème arrondissement) étaient en train de réparer les fuites localisées dans un ou deux immeubles, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), le lieutenant-colonel Gabriel Plus.
"On a évacué des étages de plusieurs immeubles potentiellement concernés par la fuite, et établi un périmètre de sécurité assez large" touchant plusieurs rues et où la circulation est coupée, avait-il auparavant déclaré en début de soirée. Vers 23H, au fil des vérifications, le périmètre avait commencé à être réduit, signe d'un moindre danger, a-t-il ajouté.
Une cinquantaine de riverains ont été temporairement mis a l'abri, a précisé GRDF, en précisant avoir proposé de prendre en charge leurs frais de logement le temps des investigations et de la mise en sécurité.
La fuite a été repérée cité de Trévise, à quelques dizaines de mètres de la rue de Trévise, où une explosion avait tué quatre personnes -dont deux pompiers- et 66 blessés, le 12 janvier au matin.
Les équipes de GRDF et de la BSPP étaient arrivées sur place dans l'après-midi après avoir recu un appel pour une odeur suspecte de gaz, a précisé GRDF dans un communiqué.
Elle venait d'un ou deux immeubles situés entre la rue Ambroise Thomas et la cité de Trévise, où le gaz a été coupé. Il a ensuite été remis étage par étage, sauf là où il y avait une fuite et où cela prendra plusieurs jours pour être remis, a précisé le lieutenant-colonel Plus.
"La mairie est ouverte pour accueillir les habitants en attendant les instructions ultérieures", a twitté la mairie du XIe arrondissement dans la soirée.
"Ça fait une heure maintenant que c'est barré", indiquait en début de soirée sur place à l'AFP un habitant de la rue Richer, bloqué par le cordon de sécurité. "C'est vraiment pas rassurant après ce qu'il s'est passé", a-t-il ajouté.
Juste après l'explosion en janvier, qui a soufflé les façades de plusieurs rues adjacentes et détruit certains immeubles, les premiers éléments de l'enquête avaient évoqué une possible fuite de gaz. Mais l'origine exacte n'a à ce jour pas été établie officiellement.