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Les inspections générales de la police (IGPN) et de la gendarmerie (IGGN) ont été saisies de 209 enquêtes portant sur des soupçons de violences policières lors de manifestations des "gilets jaunes", dont 199 pour la seule police des polices, a affirmé jeudi Christophe Castaner.
"Ce sont des enquêtes qui vont de l'insulte jusqu'à des blessures qui peuvent être graves", a commenté le ministre de l'Intérieur sur France 2. "S'il y a eu des fautes, il y aura des sanctions", a de nouveau assuré M. Castaner en concédant des "fautes marginales" des forces de l'ordre, dont il a défendu l'action.
Certaines modalités du maintien de l'ordre, et en particulier l'usage de tirs de lanceurs de balle de défense (LBD) depuis le début du mouvement social des "gilets jaunes" le 17 novembre 2018, font l'objet de vives critiques de la part de manifestants, partis politiques et militants des libertés publiques.
Le ministre de l'Intérieur s'est en revanche ému de l'indifférence autour des "1.628 policiers et gendarmes" blessés depuis le début de la mobilisation.
A titre d'exemple, le ministre a cité le cas d'un policier ayant eu la machoire arrachée sur les Champs-Elysées "par un pavé". "Personne n'en parle" car "on considère qu'un policier ou un gendarme qui se fait blesser, c'est normal", a-t-il déploré.
"C'est dégueulasse", a jugé Christophe Castaner.