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Gilets jaunes - Le 1er adjoint de la Maire de Paris demande "que les violences s'arrêtent"

(Belga) "IL faut que les violences s'arrêtent ! ", a déclaré samedi Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire de Paris Anne Hidalgo, après une nouvelle journée de manifestation des "gilets jaunes", marquée par des échauffourées à Paris.

"Les habitants en ont assez (...) Il n'est pas acceptable que des gens crient +suicidez-vous+ à la police place de la République", a déclaré à l'AFP M. Grégoire. Selon l'adjoint, qui se trouvait dans l'après-midi au centre de veille opérationnelle avec Anne Hidalgo, les dégâts sont de nouveaux "très importants". "Sur tout le trajet entre Bastille et République en allant vers Goncourt, il y a de la casse de mobilier urbain et les commerces sont très touchés", a-t-il déploré. Les résultats du dispositif de sécurité mis en place "ne sont pas satisfaisants", a-t-il souligné. "On s'étonne du parcours" des deux cortèges de manifestants, qui conduit à l'éparpillement "dans les petites rues" de "petits groupes" que la police "a du mal à appréhender", a-t-il expliqué. "Si l'idée c'est de protéger les Champs-Elysées pour qu'il y ait des dégâts ailleurs ça ne va pas ! ", a-t-il insisté. "Il faut que la police adapte son dispositif pour que les fauteurs de trouble soient interpellés. Il faut que la peur change de camp", a-t-il tonné, en dénonçant un "sentiment d'impunité" chez les casseurs. M. Grégoire a aussi dénoncé sur Twitter "la complicité de certains responsables politiques" dans les violences. Dans son viseur, le Rassemblement national et la France insoumise. "Quand Manuel Bompard se réjouit des manifestations, il y a une forme de complicité objective", a-t-il estimé auprès de l'AFP, en référence à un tweet du numéro deux de la liste LFI aux européennes. "Ils se satisfont de la violence parce qu'ils s'imaginent qu'elle leur sert politiquement, mais ils se trompent", a-t-il encore critiqué. M. Bompard avait posté dans l'après-midi sur Twitter une vidéo de la manifestation de Toulouse, surmontée de ce slogan "Même si Macron le veut pas nous on est là". Premier adjoint au maire du IIIe arrondissement, Gauthier Caron-Thibault a lui aussi critiqué à demi-mots sur Twitter le dispositif policier: "J'avoue ne pas comprendre comment l'organisation des forces de l'ordre n'a pas su éviter l'entrée des casseurs dans le dédale des rues du Marais alors que depuis plusieurs jours elle en annonce la venue". (Belga)

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