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Les habitants de Trooz ne sont pas près d’oublier la journée du vendredi 1er mai 2018. Ce jour-là, il y avait de l’eau partout sur les routes et dans les maisons. En trente ans, la commune n’avait jamais connu ça.
"Il a fallu racler toute la boue"
Et ce matin, les dégâts sont encore très visibles. On peut apercevoir des murets de soutien arrachés ou effondrés, des routes défoncées.
Dan Braye, l’un des sinistrés, sait déjà qu’il a perdu sa cuisine et que les peintures au mur devront être refaites. Dans sa voiture, il charge les derniers souvenirs qui vont disparaître: "Je n’ai pas arrêté depuis vendredi, chaque jour je fais ce que je peux, parce que c’est tout de même épuisant, il a fallu racler toute la boue", a-t-il confié à notre équipe.
Des ouvriers détachés pour aider les habitants
Il compte beaucoup sur quelques sacs de sable, en prévision des pluies de la nuit prochaine. La commune a détaché des ouvriers pour curer les avaloirs et aider les habitants. En cas de nouvelle inondation, il faudra encore compter des heures de travail et des milliers d’euros de dégâts.
"Nous avons prévu de ramasser tous les détritus et de les gérer chez nous, de les stocker chez nous, de les traiter chez nous et de les envoyer en centre de retraitement. C’est nos hommes qui vont s’occuper de ça. D’autres chantiers communaux sont abandonnés pour le moment afin de régler les problèmes les plus urgents", a expliqué Fabian Beltran, le bourgmestre de Trooz.
Les terrains sont encore gorgés d’eau. De Saive à Huy, plus d’une dizaine de communes se préparent au pire en province de Liège.