(Belga) Toujours pas de piscine olympique, de vélodrome couvert, de centre équestre de haut niveau, ni de piste de VTT... Il faudrait investir 6 millions d'euros supplémentaires dans l'encadrement des sportifs de haut niveau en Fédération Wallonie-Bruxelles pour atteindre le niveau de la Flandre, rapporte samedi L'Echo.
L'administration des sports de la Fédération Wallonie-Bruxelles interpelle la ministre des Sports Valérie Glatigny: elle ne sera bientôt plus en mesure de financer et d'encadrer des nouveaux sportifs de haut niveau, dit-elle dans une note transmise à la ministre libérale après son entrée en fonction. Les besoins ont considérablement augmenté à la suite du "boom" des athlètes de haut niveau (9 athlètes francophones aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004 à 37 lors des JO de Rio en 2016). "Nos besoins en matière d'infrastructures, de moyens budgétaires, de compétences et expertises, de contrats d'emploi adaptés à nos sportifs de haut niveau sont conséquents", résume le document de l'administration transmis à la ministre. "La Flandre investit annuellement plus de 24 millions d'euros contre 10,165 millions pour la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Sachant que les Flamands représentent globalement 60% de la population belge et nous 40%, il faudrait donc investir 6 millions supplémentaires dans le sport de haut niveau de la FWB pour faire jeu égal avec la Flandre, soit 16,165 millions", explique l'administration du sport. Ce cri d'alarme intervient à quelques mois des Jeux olympiques de Tokyo et surtout dans la perspective de la préparation des sportifs francophones pour les JO de Paris en 2024. (Belga)