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(Belga) Le président du CD&V Joachim Coens souhaiterait que les géants de l'internet contribuent davantage sur le plan fiscal, dans notre pays, ressort-il mercredi d'une communication du parti, également relayée mercredi matin dans le Nieuwsblad. Du fait que ces entreprises basées à l'étranger ne payent aujourd'hui que peu ou pas d'impôts sur leurs bénéfices réalisés en Belgique, une concurrence déloyale se crée au bénéfice de l'e-commerce, par rapport aux sociétés locales et durables, estiment les chrétiens démocrates flamands.
Les achats en ligne sont populaires depuis un certain temps déjà, et ont encore connu une augmentation avec le confinement lié à la crise du coronavirus. "Nos sociétés locales ont raison d'être inquiètes", estime mercredi Joachim Coens, ancien administrateur délégué de la société gérant le port de Zeebruges. "Il y a une forme de concurrence inéquitable, qui doit être rééquilibrée". Le problème des géants du digital n'est pas neuf et pose régulièrement question: leurs revenus sont imposés dans les pays où ils ont des bureaux, alors même qu'ils réalisent des bénéfices dans bien d'autres pays où ils sont actifs sans y être implantés physiquement. Le président du CD&V indique ne pas plaider pour "davantage d'impôts" mais pour "des impôts justes". On peut s'y attaquer à différents niveaux, estime-t-il. "La Belgique peut très bien définir un cadre, tout en continuant à insister au niveau européen en vue d'une solution". (Belga)