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En fait, c’est plutôt de recul de partis traditionnels qui est la cause du blocage. Jusqu’ici, il y avait toujours par exemple un CD&V ou un sp.a suffisamment fort électoralement pour monter au gouvernement et assurer une représentativité forte de l’électorat du nord du pays.
Cette fois, le recul de tous les partis traditionnels sans exception dans chaque région (PS, sp.a, MR, Open VLD, CD&V et cdH ont tous perdu des voix dans toutes les Régions où ils se présentaient) et l’éparpillement des voix (vers des partis contestataires comme les communistes ou le Vlaams Belang et nationaliste flamand comme la N-VA) empêche la constitution d’une coalition à deux ou trois familles politiques suffisamment représentatives du choix des électeurs du nord et du sud, comme on l’a toujours connu par le passé.
De la même façon, dans le passé, on a déjà connu un Vlaams Belang encore plus haut dans les suffrages. Et des autonomistes flamands dans la majorité fédérale (avec la Volksunie dans les années 80 et 90).
Pourquoi cette fois cela coince ?
- Parce que les scores cumulés de la N-VA et du Vlaams Belang flirtent avec la majorité en Flandre
- Parce qu’il y a des exclusives, des refus de gouverner avec tel ou tel, de chaque côté de la frontière linguistique