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La Bourse de Paris accentue ses gains à mi-séance et monte de 1,21%

La Bourse de Paris se raffermissait vendredi à mi-séance (+1,21%) misant sur une reprise économique sans perdre de vue l'évolution des contaminations par le Covid-19.

A 12H55, l'indice CAC 40 gagnait 59,82 points à 5.018,57 points. La veille, il avait fini en recul de 0,75%.

Après une ouverture dans le vert, la place parisienne a accéléré à la mi-journée, confortée par l'orientation positive de Wall Street avant l'ouverture, et la clôture dans le vert des marchés asiatiques.

Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average avançait de 0,86%, celui de l'indice élargi S&P 500 de 0,76% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, de 0,77%.

"Les marchés actions se ragaillardissent mais les données économiques restent compliquées et les craintes d'un regain des cas de contamination sont présentes au moins aux Etats-Unis", commente Neil Wilson, analyste chez markets.com.

Et,"si les récents gains (...) ont permis aux indices de référence de récupérer une partie des pertes enregistrées la semaine dernière, ils ne les ont pas complètement compensées", tempère Pierre Veyret, analyste chez ActivTrades.

Les opérateurs étaient préparés par ailleurs à une augmentation de la volatilité lors de cette séance dite "des quatre sorcières", qui correspond à l'arrivée à échéance des contrats et options à terme sur actions et indices, en Europe et aux Etats-Unis.

Il s'agira "tout simplement (du) troisième montant le plus élevé de l'histoire des expirations (en excluant l'échéance de décembre)", précise John Plassard, spécialiste de l'investissement chez Mirabaud.

Les investisseurs surveillaient "également la visioconférence entre les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne sur le Brexit et sur le plan de relance de 750 milliards d'euros proposé par la Commission", indique Franklin Pichard, directeur de Kiplink Finance.

Aucune annonce décisive n'est attendue pendant cette réunion, mais un accord est espéré avant fin juillet afin que plan entre en vigueur en 2021.

Après la sévère correction de février et mars, les marchés ont empilé trois mois de gains qui les ont ramenés à leurs niveaux d'avant la crise liée au coronavirus.

Mais la semaine passée, le mouvement de rebond a été interrompu par une remontée du nombre de cas de coronavirus dans certaines parties du monde et des perspectives économiques moroses qui sèment le doute quant à un retour rapide à la croissance.

"La tendance haussière semble avoir ralenti et fait ressortir un attentisme des investisseurs concernant l’évolution de l’épidémie mais également des doutes sur le retour à la croissance fulgurant", constate Vincent Boy, analyste chez IG France.

"L'annonce de nouvelles mesures de relance a de nouveau réussi à calmer les investisseurs et devrait continuer à contrebalancer les revers sur le front sanitaire", selon une note de NN Investment Partners.

Pour contenir la crise du Covid-19, les pays développés ont rapidement engagé des dépenses massives, qui pèsent sur les comptes publics.

Aussi, la dette du Royaume-Uni a ainsi dépassé les 100%, une première depuis 1963. La dette publique de la France est elle aussi repassée au-dessus de ce seuil à la fin du premier trimestre, où elle a enregistré sa plus forte hausse depuis 2009.

- Orange en vert foncé -

Orange prenait la tête du CAC 40 (+2,79% à 10,68 euros), devant Schneider Electric (+2,32% à 97,08 euros).

L'Oréal avançait de 1,92% à 281,90 euros après l'annonce de l'acquisition d'une marque américaine historique de soin de la peau, Thayers Natural Remedies.

Michelin s'arrogeait 1,37% à 90,04 euros, profitant d'un relèvement de recommandation à "achat" sur le titre par HSBC.

Le secteur automobile freinait à nouveau (Peugeot: -0,80% à 13,56 euros et Renault: -1,46% à 21,22 euros).

  1. Euronext CAC40

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