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La Bourse de Paris poursuivait sa marche en avant au-dessus des 6.600 points lundi matin, dans un marché adhérant au scénario d'une poussée inflationniste temporaire, avant la réunion de la Fed mardi et mercredi.
A 09H36, l'indice CAC 40 prenait 0,56%, soit 36,85 points, à 6.637,51 points après être monté jusqu'à 6.650,16 points, plus haut en séance depuis le 14 septembre 2000. Vendredi, il avait progressé de 0,83%, terminant au-dessus des 6.600 points pour la première fois depuis le 15 septembre 2000.
"En ce début de semaine, les marchés devraient (...) évoluer dans le calme, dans l'attente des conclusions du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) mercredi soir", relève Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC.
"Depuis la publication jeudi d'une inflation à 5% en mai sur un an aux Etats-Unis, davantage que les attentes du consensus, les marchés ont paradoxalement adopté en intégralité le point de vue de la Fed, qui estime que cette accélération sera temporaire", complète-t-il.
"A ce stade, le consensus estime que les banquiers centraux américains ne vont pas modifier leur politique monétaire", selon lui.
Si l'inflation sera au coeur de la réunion de la Banque centrale américaine (Fed) mardi et mercredi, il en faudra plus pour la décider à réduire son soutien à l'économie, à commencer par une amélioration plus nette côté emploi.
En attendant le verdict de la banque centrale américaine, l'agenda macroéconomique de ce lundi s'annonçait plutôt dégarni.
Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), s'exprimera dans l'après-midi en ouverture d'un colloque sur la croissance et la finance verte.
Sur le front sanitaire, la barre symbolique des 30 millions de primo-vaccinés a été franchie samedi en France, où la population a profité de son premier week-end avec des soirées jusqu'à 23H00 sur fond de décrue des nouvelles contaminations.
Par ailleurs, à l'issue du premier sommet du G7 de Joe Biden dimanche, les pays industrialisés ont convenu de distribuer "plus d'un milliard de doses" de vaccins contre le Covid-19 d'ici la fin de 2022, selon Boris Johnson, soit directement fournies (870 millions de doses) soit par du financement.
Orange et Vivendi résistent
Orange gagnait 0,27% à 10,44 euros. L'enquête interne de l'opérateur télécom a confirmé qu'"un bug" logiciel a été à l'origine de la panne nationale des numéros d'urgence la semaine dernière, durant laquelle au moins cinq décès sont survenus, a annoncé le groupe vendredi.
Vivendi grappillait 0,14% à 29,10 euros après que Canal+ a annoncé vendredi qu'il cesserait de diffuser la Ligue 1 de football la saison prochaine, pour protester contre la décision de la Ligue de Football Professionnel (LFP) de retenir l'offre d'Amazon.