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La Bourse de Paris reculait mardi à la mi-journée (-0,57%), reprenant son souffle après son bond de la veille, permis par une série d'annonces positives.
A 13H57 (11H57 GMT), l'indice CAC 40 perdait 25,45 points à 4.472,89 points. La veille, il avait décollé de 5,16%.
La cote parisienne a ouvert en hausse avant de s'essouffler et de reculer un peu.
Wall Street se préparait pour sa part à une ouverture sans grande conviction. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average reculait de 0,12%, celui de l'indice élargi S&P 500 de 0,22% et celui du Nasdaq, à forte coloration technologique, de 0,29%.
"Les actions européennes étaient plus fermes à l'ouverture avant de perdre de l'entrain rapidement" et "les contrats à terme aux États-Unis sont loin de leurs plus hauts", a souligné Neil Wilson, analyste pour markets.com.
Après les bonds de la veille, "la question se pose de savoir si cela fait sens d'aller encore plus haut alors que l'économie connaît sa chute la plus vertigineuse depuis des décennies", a-t-il ajouté.
Hausse du pétrole, déclarations rassurantes du patron de la Fed Jerome Powell et annonce des résultats encourageants d'un vaccin potentiel contre le Covid-19, les nouvelles positives ont rythmé la journée lundi.
La France et l'Allemagne ont également proposé un plan de relance de 500 milliards d'euros afin d'aider l'Union européenne à surmonter la crise engendrée par la pandémie, via un mécanisme inédit de mutualisation de la dette européenne.
Cette réponse massive et coordonnée, alors que l'Union européenne peinait jusqu'ici à faire front commun, a été aussi largement saluée par les marchés.
En matière de valeurs, Sodexo enregistrait la plus lourde chute de l'indice CAC 40, avec un plongeon de 10,07% à 55,18 euros, dans le sillage des résultats de son homologue britannique Compass marqué par un recul des bénéfices.
Le secteur automobile souffrait de la chute de 76,3% du marché européen en avril sur un an, qui a particulièrement touché les constructeurs français. Renault perdait 3,02% à 18,42 euros et Peugeot 2,12% à 12,01 euros.
La suspension de l'interdiction par l'Autorité des marchés financiers des positions courtes (ou vendeuses) et des ventes à découvert (pratique spéculative pour tirer profit d'un recul), affectait des titres qui avaient été en partie protégés par cette mesure, à l'instar de Klépierre (-12,82% à 14,31 euros) ou Air France-KLM (-8,41% à 3,79 euros).