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La Bourse de Paris se stabilisait (+0,04%) mercredi à la mi-journée, les prises de risques restant limitées avant la publication d'une série d'indicateurs aux États-Unis et à la veille d'un weekend prolongé outre-Atlantique pour cause de Thanksgiving.
A 13H50 (12H50 GMT), l'indice CAC 40 prenait 2,60 points à 5.932,22 points, dans un volume d'échanges de 896 millions d'euros. La veille, il avait fini proche de l'équilibre (+0,08%).
Après une ouverture en légère hausse, la cote parisienne s'est rapprochée de l'équilibre puis a regagné un peu de terrain.
Wall Street s'apprêtait à ouvrir proche de l'équilibre. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average bougeait peu (+0,01%), celui sur l'indice élargi S&P 500 grignotait 0,10% et celui sur le Nasdaq, à forte coloration technologique, 0,18%.
"La Bourse de Paris a évolué dans (une fourchette) très étroite de 30 points hier. Cette faible volatilité est certainement amenée à s'accroître dans les séances à venir du fait de l'absence des investisseurs américains jeudi pour Thanksgiving", a relevé dans une note Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.
Par ailleurs, "de nombreuses statistiques économiques sont au programme de ce mercredi aux États-Unis, avant Thanksgiving demain (jour de fermeture de Wall Street, avant une demi-séance vendredi)", a souligné de son côté Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC.
Les investisseurs gardaient en outre un œil sur l'avancée des discussions commerciales entre Pékin et Washington.
Négociateurs chinois et américains se sont parlé mardi matin et sont convenus de rester en contact afin de parvenir à "un accord préliminaire" dans la guerre commerciale qui oppose les deux puissances depuis près de dix ans, selon l'agence Chine nouvelle.
Du côté des indicateurs, l'indice de confiance des ménages en France est reparti à la hausse en novembre après s'être stabilisé durant deux mois.
En Italie en revanche, l'indice de confiance des consommateurs a connu un net recul en novembre, atteignant son niveau le plus bas depuis juillet 2017, a annoncé l'Istat.
Mais l'agenda sera essentiellement américain avec les commandes de biens durables d'octobre, les dépenses et revenus des ménages de ce même mois ainsi que la deuxième estimation du PIB du troisième trimestre, qui s'accompagnera des chiffres de l'inflation (PCE) pour octobre.
Le Livre Beige de la Fed, rapport de conjoncture de la Banque centrale américaine, sera aussi publié après la clôture des Bourses européennes.
- Pierre et Vacances en forme -
Sur le front des valeurs, Pierre et Vacances-Center Parcs (PVCP) progressait de 3,67% à 15,80 euros, profitant de la réduction de sa perte nette annuelle de 46 à 33 millions d'euros. Le groupe annoncera en outre début 2020 sa nouvelle stratégie afin d'accélérer son retour à une "rentabilité pérenne".
Quadient (ex-Neopost) prenait 1,09% à 19,46 euros, soutenu par une croissance de son chiffre d'affaires 2019 plus importante qu'attendu précédemment, après un troisième trimestre dans la continuité des six premiers mois de l'année.
Natixis se stabilisait (-0,03% à 3,86 euros) alors que l'annonce de la suspension d'un trader de sa filiale américaine avait fait chuter mardi le cours du groupe bancaire, qui a assuré qu'il s'agissait d'une procédure "interne" et "sans conséquence aucune pour les clients" ni ses activités.
M6 (-0,75% à 15,91 euros) et TF1 (+0,27% à 7,30 euros) ne profitaient guère de l'annonce mercredi de l'acquisition auprès de l'UEFA des droits de retransmission en France de l'Euro-2020 de football, dont les matchs seront disputés du 12 juin au 12 juillet.
Pernod Ricard grignotait 0,21% à 166,30 euros, après avoir annoncé engager une "coopération stratégique" avec le géant chinois des spiritueux Wuliangye, l'un des principaux producteurs de "baijiu", un alcool blanc emblème national en Chine et que le français contribuera à distribuer en Asie.
Vivendi évoluait peu (+0,08% à 24,92 euros). Le géant français des médias a annoncé mardi annuler plus de 36 millions d'actions auto-détenues, qui correspondent à près de 3% du capital social du groupe, conformément à l'autorisation donnée par ses actionnaires lors de sa dernière assemblée générale.