Partager:
La Bourse de Paris débutait prudemment (-0,03%) mercredi, penchée sur des indicateurs de juin sur l'évolution de l'activité du secteur privé dans les grandes économies européennes.
A 09H23, l'indice phare CAC 40 s'effritait de 2,22 points à 6.609,28 points au lendemain d'une clôture en timide hausse de 0,14%.
"Les investisseurs ont été rassurés par les propos de Jerome Powell hier qui maintient que l’inflation sera temporaire bien qu’une hausse des prix plus forte que prévue ait été observée ces derniers mois", écrivent les experts de Saxo Banque.
Ainsi, la Fed ne semble pas pressée de réduire son soutien à l'économie américaine, malgré la poussée de l'inflation, qu'elle juge temporaire.
"Globalement les marchés essayent de retrouver leur calme et de continuer à se ranger du côté de la Réserve Fédérale", observe Saxo Banque.
Mais la "réelle interrogation concerne le niveau d'inflation une fois que les facteurs temporaires et les effets de base ne joueront plus à plein", tempère Tangi le Liboux, analyste chez Aurel BGC.
Les Bourses mondiales avaient été perturbées par le changement de ton, jusqu'ici accommodant, opéré par la Fed à l'issue de sa réunion de politique monétaire il y a tout juste une semaine.
Alors qu'elle ne prévoyait aucune hausse de taux avant 2024, il est dorénavant question de deux relèvements de taux courant 2023.
Désormais, les statistiques vont reprendre leur place dans les salles de marché : il s'agira au cours de la séance de vérifier grâce aux indicateurs avancés PMI si la reprise vigoureuse opérée à la fois par l'industrie manufacturière et le secteur des services s'est confirmée en Allemagne, en France et au Royaume-Uni.
D'autant que depuis des mois, l'optimisme des investisseurs repose sur les perspectives de redémarrage économique qui succède à la crise sanitaire.
La France a enregistré une forte croissance de l'activité dans le secteur privé en juin, selon l'indicateur PMI.
Pernod Ricard relève des objectifs
Le titre grimpait de 2,95% à 185,25 euros après que le groupe français de spiritueux a relevé son objectif de résultat opérationnel courant, pour son exercice qui sera clos fin juin. Il vise désormais une croissance de 16% contre 10% auparavant, grâce à un "rythme de reprise plus soutenu que prévu".