Accueil Actu

La Bourse de Paris stable en attendant Wall Street

La Bourse de Paris s'installait à l'équilibre (-0,08%) mardi en attendant le retour de Wall Street après un jour férié, tout en guettant les évolutions commerciales sino-américaines.

A 09H16, l'indice CAC 40 perdait 4,22 points à 5.331,97 points. La veille, il avait fini en hausse de 0,37% à 5.336,19 points.

"La reprise des cotations à New York et Londres va donner un coup de fouet aux marchés de la zone euro", a estimé Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC.

En l'absence de ces deux acteurs majeurs lundi, "la journée a été calme en Europe et nous devrions donc voir l'activité s'intensifier aujourd'hui" mardi, a également estimé David Madden, un analyste de CMC Markets.

Les investisseurs européens suivront également avec intérêt dans la soirée le sommet des dirigeants de l'UE à Bruxelles dans le sillage des élections européennes.

Même si le scrutin de dimanche a été accueilli "par un désintérêt poli" par les marchés, "cette journée sera certainement cruciale pour la répartition des postes" au niveau européen, a observé Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

Du côté des indicateurs, le moral des consommateurs allemands devrait très légèrement baisser en juin sur fond d'une détérioration continue des perspectives de croissance, et malgré l'optimisme sur les revenus, selon l'institut Gfk.

Le moral des ménages en France en mai est pour sa part reparti à la hausse en mai.

En zone euro, la confiance des consommateurs et le climat des affaires en mai sont aussi à l'agenda. La BCE publiera de son côté l'évolution des crédits au secteur privé et de la masse monétaire M3 en zone euro.

Outre-Atlantique, la confiance des consommateurs pour avril (Conference Board) est également au programme.

En matière de valeurs, Renault s'élevait de 1,18% à 56,69 euros. Le ministre des Finances Bruno Le Maire a exigé mardi que le projet de fusion entre les constructeurs Renault et Fiat n'entraîne aucune fermeture d'usine en France, sans envisager pour autant une augmentation de la participation de l'État au capital, alors que le projet suscite de fortes inquiétudes parmi les syndicats du groupe au losange.

  1. Euronext CAC40

À lire aussi

Sélectionné pour vous