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La Bourse de Paris a fini quasi stable mardi (-0,01%), hésitante après une hausse des prix plus forte que prévu aux État-Unis et attendant d'en savoir plus sur la reprise dans les entreprises au deuxième trimestre.
L'indice vedette CAC 40 a perdu 0,78 point à 6.558,47 points, dans un volume d'échange faible de 2,87 milliards d'euros. Lundi, il avait terminé en hausse de 0,46%.
"Les investisseurs sont dans une phase d'attentisme, et préfèrent voir quelle est la tendance du deuxième trimestre avant de se positionner", estime une trader d'Oddo Securites.
Les marchés se préparent en effet à examiner les résultats semestriels des entreprises, dont la saison de publication a commencé mardi avec deux banques américaines.
JPMorgan Chase et Goldman Sachs ont vu leurs profits s'envoler au deuxième trimestre grâce à la bonne santé financière de leurs clients, particuliers comme entreprises, qui a permis de compenser la baisse de l'activité des traders.
Même la publication de l'inflation américaine n'a pas réussi à sortir le marché de sa torpeur. Les prix à la consommation ont continué de grimper en juin aux États-Unis et ont connu leur plus forte hausse depuis 2008, tant sur un mois que sur un an, selon l'indice CPI publié mardi par le département du Travail.
L'inflation s'est ainsi accélérée et a atteint 5,4% par rapport au mois de juin 2020, et 0,9% par rapport au mois dernier, également bien plus qu'attendu.
Par ailleurs, la Société du Grand Paris (SGP) a annoncé mardi qu'une ligne-clé du métro du Grand Paris, qui devait relier entre eux des sites des jeux Olympiques de 2024 en Seine-Saint-Denis, aurait deux ans de retard et ne serait pas prête à temps pour les JO.
Le titre du constructeur ferroviaire Alstom a fini en queue du CAC 40 (-4,26% à 35,95 euros) après avoir vu sa recommandation abaissée.
La résurgence des contaminations de Covid-19 en lien avec la propagation du variant Delta du virus inquiète et menace les perspectives du secteur touristique pour cet été.
Le groupe hôtelier Accor a lâché 2,12% à 30,06 euros, la compagnie aérienne Air France-KLM a reculé de 2,06% à 3,91 euros et le groupe Aéroports de Paris a perdu 0,95% à 109,30 euros.
Stellantis, groupe né de la fusion de Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler, a perdu 1,38% à 16,24 euros. Le groupe automobile Fiat-Chrysler a été mis en examen mardi dans l'enquête en France sur le "Dieselgate", devenant ainsi le cinquième constructeur poursuivi pour des fraudes aux contrôles antipollution de moteurs diesel, a indiqué son avocat à l'AFP.