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(Belga) La Commission européenne a recommandé mercredi au Conseil de ne pas ouvrir de nouvelles procédures pour déficit excessif contre les États membres en raison des circonstances exceptionnelles de la crise du coronavirus, alors que six pays - dont la Belgique - étaient particulièrement sous surveillance pour leur dette publique en 2019.
"Compte tenu de l'incertitude exceptionnelle liée à l'impact macroéconomique et budgétaire extraordinaire de la pandémie, la Commission considère qu'à ce stade, il ne faut pas prendre de décision de placer les États membres sous la procédure de déficit excessif", recommande l'exécutif au Conseil européen. Même si les règles de discipline budgétaire (un déficit public à moins de 3% du PIB et une dette publique à moins de 60%, ou suffisamment en baisse) ont été suspendues en mars de manière inédite en raison de la crise, la Commission est tenue de préparer des rapports pour les États membres qui prévoient eux-mêmes - pour des raisons liées au coronavirus - de dépasser les 3% en 2020. Pour la France, la Belgique, Chypre, la Grèce, l'Italie et l'Espagne, ces rapports évaluent également le respect du critère de la dette en 2019, sur la base de données Eurostat. Mais ces rapports prennent déjà en compte l'impact négatif de la pandémie de coronavirus sur les finances publiques nationales. (Belga)