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La députée d'opposition Catherine Fonck: il faut faire davantage de prélèvements salivaires pour accélérer les tests

La Belgique réalise des tests PCR à un rythme effréné. On a franchi hier le cap des 42.000 par jour. On imagine qu'avec un tel nombre, il devient de plus en plus difficile pour les laboratoires d'assurer une vitesse de résultats telle que souhaitée par les citoyens et les autorités sanitaires. Il existe cependant un moyen d'aller plus vite: utiliser davantage les prélèvements salivaires. Pour rappel, l'échantillon qui sera testé peut être obtenu soit avec une longue tige par le nez, soit par un dépôt de salive dans un petit tube. L'avantage de ce deuxième prélèvement est que la personne peut le faire elle-même, il n'y a pas besoin d'aller dans un centre de test, ce qui accélère le processus. Par contre, il est un peu moins sensible que le prélèvement au fond de la gorge. S'il détecte à coup sûr les gens qui portent une importante quantité de virus (charge virale), il est moins fiable pour quelqu'un qui est faiblement contagieux et porte une quantité réduite de virus. Dès lors, si le test salivaire est négatif mais que l'individu présente de nombreux symptômes de la maladie Covid-19, on procédera dans un second temps à un prélèvement classique par le nez avec un écouvillon.

Pour la députée d'opposition Catherine Fonck (cdH), il faut dès maintenant mettre en place de manière beaucoup plus massive les prélèvements salivaires. Interrogée par Fabrice Grosfilley, elle a argumenté dans la Matinale de Bel RTL (voir la vidéo).

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