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Le libéral n'utilise pas le mot "génocide" dans son commentaire. Seuls quelques dirigeants européens, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki et son homologue espagnol Pedro Sanchez, ont jusqu'ici avancé ce terme pour tenter de décrire l'horreur révélée durant le week-end dans les environs de la capitale ukrainienne. Des photos ont révélé des fosses communes et lieux jonchés de cadavres, visiblement des civils, dans des quartiers proches de Kiev venant d'être repris aux troupes russes. Le fait que certains aient pieds et poings liés entraîne des interrogations sur les circonstances de ces décès.
Ces "images horribles" ne s'effaceront jamais, indique Alexander De Croo dans son tweet, parlant de "crimes de guerre" qui ne "peuvent rester impunis".
Varsovie a entre-temps demandé de mettre sur pied une commission d'enquête internationale sur les "massacres" présumés commis par des soldats russes en Ukraine.
Alexander De Croo se réfère quant à lui lundi à la Cour pénale internationale. La Belgique la "soutient pleinement" dans son "important travail à venir", note le Premier ministre.
Début mars, le procureur de la Cour pénale internationale avait annoncé l'ouverture immédiate d'une enquête sur la situation en Ukraine et de possibles crimes de guerre.