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(Belga) L'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) a classé la situation consécutive à une fuite d'eau dans la partie nucléaire du réacteur de Doel 1 au plus bas niveau sur l'échelle internationale de dangerosité des événements impliquant des sources de rayonnement ionisants, annonce-t-elle mercredi. Il s'agit d'une "irrégularité sans incidence en termes de sûreté nucléaire". La fuite devra tout de même être réparée et d'autres travaux d'entretien effectués avant que le réacteur ne puisse être redémarré.
Engie Electrabel, exploitant de la centrale, avait constaté la semaine dernière une fuite de faible importance dans le circuit primaire du réacteur, de l'ordre de quelques litres par minute, explique l'AFCN, qui avait directement été informée de la situation. Il avait ensuite décidé de mettre manuellement le réacteur de Doel 1, d'une capacité de 433 MW, à l'arrêt pour pouvoir localiser la fuite et procéder aux réparations nécessaires. L'Agence a depuis lors reçu les explications d'Engie Electrabel et a procédé à sa propre évaluation de la gravité du problème. "L'exploitant a respecté les exigences techniques et les temps impartis pour les actions qu'il a dû entreprendre. Les fonctions de sûreté n'ont pas été impactées et ont été garanties à chaque instant. L'incident n'a pas eu le moindre impact sur la sûreté des membres du personnel, de la population ou de l'environnement", affirme à présent l'AFCN. L'incident a été classé au niveau 0 de l'échelle internationale INES (International Nuclear Event Scale), c'est-à-dire une "irrégularité sans incidence en termes de sûreté nucléaire". Cet outil compte 7 niveaux allant du niveau 1 (anomalie) au 7 (accident majeur). L'AFCN indique par ailleurs que la fuite devra être colmatée avant que le réacteur ne puisse être redémarré. Au vu des circonstances, une maintenance approfondie du réacteur a en outre débuté, alors qu'elle était initialement prévue à partir du 29 mai. La fin de cette révision est maintenue au 1er octobre. (Belga)