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Le marché automobile en France encore dans le rouge en mai, discerne des signes de reprise

Le marché automobile français a encore plongé en mai, de 50,34%, sous l'effet des mesures de confinement, toutefois les constructeurs discernent de premiers signes de reprise, selon des données publiées lundi.

A l'image de leurs concurrents étrangers, les groupes français ont encore souffert sur la période. PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel) a enregistré un recul de 56,07% des immatriculations de voitures particulières neuves tout comme le groupe Renault (Renault, Dacia, Alpine) avec 50,39% d'immatriculations en moins, d'après les chiffres du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).

Le commerce automobile, mis à l'arrêt lors du confinement entre le 17 mars et le 11 mai, s'est effondré, entraînant une chute des immatriculations automobiles de 72% en mars puis de 88,8% en avril. Mais sur le mois de mai, les premiers signes de reprise sont apparus.

"On a noté une nette reprise en fin de mois, c'est-à-dire que tout le système de distribution et celui de livraison ainsi que les commandes se sont débloqués", a commenté François Roudier, porte-parole du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA), joint au téléphone par l'AFP.

"Le chiffre du début de mois était très bas, très proche du mois dernier, puis progressivement avec la réouverture des concessions automobiles, les livraisons, des distributions mais aussi les commandes sont reparties alors qu'elles étaient négatives le mois dernier", a-t-il ajouté.

Les perspectives demeurent "très floues pour la première fois depuis des années", a souligné le porte-parole du CCFA.

Pour l'année 2020, les prévisions du secteur "sont comprises entre -20% et -30% mais elles sont à prendre vraiment prudemment car il nous manque vraiment beaucoup d'informations" particulièrement sur la relance, a précisé M. Roudier.

L'impact de cette situation hors norme est d'ores et déjà présent. Heurté de plein fouet, le groupe Renault a annoncé un plan d'économies de plus de 2 milliards d'euros sur trois ans, qui prévoit 4.600 suppressions d'emploi sur 48.000 en France, et plus de 10.000 hors de France.

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