Partager:
Les ambulanciers sont toujours sur la route, trop occupés à sauver des vies. Seulement, pour les ambulanciers privés, ce travail devient de plus en plus cher. En effet, leur budget carburant a augmenté de 30% en quelques mois.
Étant indépendants, ils ne perçoivent pas de subsides de l'État, et ne répercutent pas cette hausse des prix sur les prises en charge, cela est d'ailleurs interdit pour les appels au 112. De nombreux ambulanciers préfèrent donc refuser de prendre en charge des transports non-urgents.
Comment peuvent-ils réduire leurs frais ? Deux solutions s'offrent à eux selon Arnold Félix, le président de l'ASBL "Amicale des corps de sauvetage". Il leur est recommandé d'adapter leur conduite : "On insiste auprès des chauffeurs de ne pas tirer dans les véhicules, c'est inutile de toute façon, il faut protéger la vitesse aussi. Surtout en revenant de mission, ne pas commencer à accélérer bêtement, ça ne sert à rien, sur nos routes, de prendre de la vitesse". Autre solution : rogner sur les investissements, alors que "il faut renouveler le matériel médical qui coûte très cher. On a encore deux véhicules qui ont été déclassés, et qu'on n'a pas rachetés. On attend une meilleure période pour racheter des véhicules similaires".