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Ce lundi, après deux mois de confinement, de nombreux élèves se sont assis derrière leurs pupitres, masques sur le visage, même pendant les cours. C'est la reprise pour la plupart des 6e primaires, et 6e et 7e secondaires, en Fédération Wallonie-Bruxelles. La rentrée concerne ainsi 120.000 élèves (sur 900.000).
Ce que vont découvrir les enseignants, c’est notamment l’état d’esprit des élèves, comment ils ont vécu le confinement, voir s’ils sont traumatisés ou pas. S’ils se sont appropriés les gestes barrières. "L’école doit aussi servir à ça ?", a demandé notre journaliste Fabrice Grosfilley à Caroline Désir, la ministre de l'enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles.
"Oui d’ailleurs, on a demandé aux CPMS (centre de prévention). Je pense qu’il faut réserver un temps à la parole après deux mois de confinement. Les élèves ont certainement des choses à dire. Notamment sur la manière de reprendre l’école. Il y aura certainement des groupes de parole en classe ce lundi", a-t-elle indiqué.
Cette reprise va-t-elle permettre de lancer de nouveaux apprentissages ?
"Partiellement, car on est à la fin de l’année. Ce n’est pas le seul objectif. On a visé des années diplômantes ou orientantes, donc cela a du sens de boucler le cycle. C’est avant tout le lien social qu’on veut rétablir. Cela nous semble important, principalement pour les élèves de dernière année", a conclu Caroline Désir.