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(Belga) La fédération des entrepreneurs flamands Unizo a rejoint mercredi la position de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), qui demande au gouvernement de mettre un terme à ses chamailleries sur le pacte de l'Onu sur les migrations. Il y a encore beaucoup de pain sur la planche, estime son patron, à l'instar de celui de la FEB.
La FEB a suggéré mercredi matin à l'exécutif de se pencher sur un certain nombre de questions économiques importantes qui sont toujours sur la table, plutôt que de se disputer sur ce pacte. Il existe en effet un désaccord au sein du gouvernement fédéral quant au soutien à ce texte des Nations unies sur la migration. La N-VA juge le contenu du document hautement problématique, tandis que le MR, le CD&V et l'Open Vld veulent l'approuver. Aux yeux de Pieter Timmermans, l'administrateur délégué de la FEB, une chute du gouvernement sur cette question serait inadmissible. "Il reste encore une quinzaine de dossiers à boucler, notamment le jobsdeal, la norme énergétique et le budget mobilité. Il s'agit de dossiers importants pour lesquels nos entrepreneurs attendent une concrétisation." "Je ne peux que soutenir l'appel de la FEB", a réagi Danny Van Assche, l'administrateur délégué d'Unizo, sur Twitter. "Le gouvernement fédéral doit continuer son travail jusqu'en mai 2019. Il y a assez de dossiers urgents sur les étagères! " Dans La Libre, M. Timmermans ajoute soutenir le pacte de l'Onu. Il plaide pour une politique migratoire "humaine" et une migration économique "souple et contrôlée", dans laquelle les personnes hautement qualifiées et celles peu instruites pourraient aider à résoudre les pénuries et rencontrer le problème du vieillissement de la population. (Belga)
