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(Belga) Le Conseil national de sécurité se réunit ce vendredi pour examiner un éventuel assouplissement en mai des mesures de confinement imposées depuis mi-mars pour endiguer la pandémie de coronavirus. Tant le porte-parole interfédéral Covid-19 que le Centre de crise ont appelé, lors de leur conférence de presse quotidienne, à maintenir les gestes barrières pour que l'épidémie poursuive son ralentissement lorsque les mesures seront assouplies.
Si trois règles de base, ne pas sortir lorsqu'on est malade, respecter la distanciation sociale et une hygiène des mains stricte, sont respectées, un grand nombre de contaminations au coronavirus pourront continuer d'être évitées, a insisté Steven Van Gucht, porte-parole interfédéral Covid-19. "Nous voulons que les chiffres continuent de diminuer, même avec l'assouplissement des règles", a-t-il martelé. "Je pense que c'est possible si l'on continue de respecter les règles de base." Le Centre de crise a prévenu qu'un retour à des mesures strictes sera possible si, une fois le déconfinement entamé, l'épidémie venait à repartir sur les chapeaux de roue. "Ces dernières semaines, nous avons créé un espace de vie sécurisé et étapes par étapes, nous allons élargir cet espace de vie. Il faudra être prudent", a averti Benoit Ramacker, porte-parole du Centre de crise. "Nous devons construire ensemble une communauté résiliente face au virus. Grâce à la discipline personnelle et collective, nous pourrons nous protéger nous-mêmes et les autres", a-t-il ajouté. Par ailleurs, Steven Van Gucht a indiqué que le week-end prolongé de Pâques n'avait eu qu'un impact "très limité" sur l'épidémie. En effet, le nombre d'hospitalisations continue de baisser. "Nous ne pouvons pas être sûrs que si le confinement avait été mieux respecté (pendant le week-end de Pâques, NDLR), ces chiffres seraient plus bas. L'impact a certainement été très limité", a-t-il pointé. (Belga)